Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète


N° 359
Section D
IndividuNom/Matricule : Robert Lee "Junior" PRISER / O-385101
Naissance/Décès : le 28 mai 1921 en Ohio / le 28 août 1998 à Tucson, Arizona, USA
Adresse : 56 East Congress Street, Tucson, Arizona, USA
Unité : USAAF 354 Fighter Group 353 Fighter Squadron
Grade : Capt
Fonction : pilote
Zone d'atterrissage : entre Graty et Horrues, au Nord-Ouest de Soignies, Hainaut, Belgique
Priser en 1943
AvionType : P-51B-1-NA Mustang
N° série : 43-12180
Immatriculation/Nom : FT-T
Abattu : par un chassseur FW190 du 4./JG1 le 24 janvier 1944 lors d’une mission d’escorte de bombardiers vers Frankfurt
Localisation : écrasé un peu à l’Ouest de Horrues, au Nord de Soignies, Hainaut, Belgique
Mustang P51 D
Action de ComèteRéception :
Interrogatoire :
Hébergeurs : ROUSSEAU, ABRASSARD
Guides nationaux : ROUSSEAU, COTON, DE VROOM
Guide international :
Durée :
Camps : Rhode Saint-Genèse
Informations complémentaires : Rapport de perte d’équipage MACR 2046. Rapport d’évasion E&E 1588.
La majorité du texte qui suit est un résumé adapté du chapitre consacré à son évasion dans le livre « Aircraft Down ! » de Philip D. Caine (Brassey’s, 1997).
Robert Priser s’était engagé dans la Royal Canadian Air Force avant l’entrée en guerre des Etats-Unis.Arrivé en Angleterre en décembre 1941, il effectue sa première mission en août 1942 sur Spitfire avec le Eagle Squadron No.133 de la RAF, une unité formée de volontaires américains. Transféré deux mois plus tard dans l’USAAF, il vole alors sur P-47 Thunderbolt avec le 4th Fighter Group, avant d’être transféré vers le 354ème où il pilote des P-51 Mustang. Il est nommé commandant du 353rd Squadron en décembre 1943.
L’escadrille décolle de Boxted, rattrape les bombardiers après avoir survolé le Sud de la Belgique et permet aux P-47 qui les avaient escortés jusque là de rejoindre l’Angleterre. Un peu avant midi, le silence radio est rompu par un ordre d’avorter la mission, le temps devenant trop mauvais. Comme les autres, Priser opère alors un demi-tour et, à peine sorti du virage, voit quatre chasseurs allemands sur sa droite. Des obus de l’un d’eux atteignent son aile droite, apparemment sans gravité et Priser décide de se lancer à la poursuite de son attaquant. Il tire quelques salves mais son moteur s’emballe et lorsqu’il voit un incendie se déclarer dans l’aile endommagée, il décide de mettre le cap sur l’Angleterre. Le feu se propage et il décide alors de sauter. Il reste coincé, les pieds dans le cockpit et le reste du corps couché sur le fuselage, alors que l’appareil amorce un piqué. Soudain, il parvient à se dégager mais reste coincé contre le stabilisateur horizontal et perd connaissance.
Il revient à lui alors qu’il descend en parachute et à environ 100 m du sol voit trois cyclistes, un homme et deux jeunes enfants qui l’observent. Dès qu’il a atterri, il se défait de son parachute et malgré la douleur sur son côté, il commence à courir. Alors qu’il enlève ses bottes de vol, trop lourdes pour se déplacer rapidement, il entend des cris et voit l’homme à vélo lui indiquer une ferme à proximité. Il se méfie, cependant, et continue à courir en s’éloignant de la ferme. Il s’arrête pour reprendre son souffle, veut sortir sa trousse d’évasion et se rend compte qu’elle a disparu. Il se débarrasse alors de son équipement et se dirige vers la ferme où l’accueillent l’homme à vélo et une femme plus âgée qui lui donne un bassin d’eau pour qu’il puisse se laver. C’est seulement alors qu’il se rend compte qu’il a mal partout et qu’il porte de nombreuses éraflures aux mains et au visage. La femme échange sa veste de cuir contre une veste et un béret puis il accompagne le fermier à vélo, roulant comme indiqué à une certaine distance de lui. Au sommet d’une côte, ils croisent une colonne de soldats allemands, vraisemblablement à sa recherche, mais peuvent continuer leur route sans être inquiétés. Au coin d’une intersection, l’homme s’arrête et fait signe à Priser de déposer comme lui son vélo à l’arrière d’une ferme. A l’intérieur, son guide lui prépare du café et Priser pense lui remettre sa montre en guise de reconnaissance. L’homme l’accepte et en riant, remonte sa manche pour montrer une série de montres similaires, ce qui fait comprendre à l’aviateur qu’il est en de bonnes mains. Après le café, l’homme le mène à la grange et lui indique qu’une botte de paille devra lui servir de cachette et de sommier.
Après quelques heures de sommeil, il est réveillé par son guide qui l’emmène à vélo vers une autre ferme à quelques kilomètres de là où ils rencontrent plusieurs personnes, hommes et femmes, qui lui paraissent fêter la récupération d’encore un aviateur en sa personne. Après quelques bières, son guide et lui se remettent en route pour à nouveau s’arrêter à une autre ferme où le même genre de cérémonie se déroule. Priser se sent un peu faible lorsqu’ils reprennent la route et est soulagé lorsqu’ils s’arrêtent à nouveau en fin d’après-midi.
Ils sont dans une petite ferme à Braine (Braine-le-Comte?) où deux hommes les attendent. Ce sont des fermiers, tous deux dans la soixantaine et moustachus et qui lui montrent une chambre où il peut finalement s’assoupir.
A son réveil le lendemain matin (le 25), son abdomen le fait souffrir et il pense avoir des côtes brisées. Il reste environ une semaine caché là, ne sortant de la chambre que pour prendre des repas. Cette semaine de repos le voit se rétablir et, n’ayant pu communiquer avec ses hôtes étant donné la barrière de la langue, il est heureux quelques temps après d’avoir la visite du meunier Jules ROUSSEAU qui, dans un anglais passable, lui déclare qu’il vient le chercher. Jules lui donne un manteau et un chapeau avant que Priser ne prenne congé des deux moustachus et de monter à côté de Jules dans un boghei tiré par deux chevaux qui les mène jusqu’à Soignies.
Ils passent devant le Collège où il y a un QG allemand, et Priser ne se sent pas du tout à l’aise, pas davantage à un moment ils se trouvent derrière une formation de soldats allemands qui, heureusement, sort de la route un peu plus tard. Ils arrivent à la ferme de Jules à Ecaussines juste à côté d’un moulin lui appartenant aussi. Jules le fait entrer, le présente à sa femme Jane (Jeanne…) et au cours d’une longue discussion tente d’en savoir plus sur l’aviateur. Bien qu’il ait laissé ses plaquettes d’identification et autres papiers personnels à la base, Priser parvient à convaincre Jules qu’il est vraiment un aviateur américain et pas un faux infiltré.
Quelques jours plus tard, un homme vient prendre des photos et peu après on lui fournit de faux papiers, dont une carte d’identité au nom de Robert Wosswinkel, étudiant, et un permis de travail comme ingénieur des mines. Il apprit plus tard que le bourgmestre de Soignies était dans la Résistance et facilitait la confection de pareils documents.
Vu les risques de dénonciation, Priser ne quitte que rarement sa chambre, le plus souvent pour de courts instants dans la cuisine où heureusement la nourriture manque moins qu’aux citadins. Jules lui annonce que le plan est de le faire poursuivre sa route vers le Sud et la France puis de passer en Espagne via les Pyrénées, sans pouvoir lui dire quand il pourrait se mettre en route. Un soir, Jules lui dit que son départ est prévu pour le lendemain et au matin, il est surpris de voir arriver un prêtre ("André"), assez corpulent et qui lui dit de le suivre.
Après des adieux émus à Jules et sa femme, il accompagne le prêtre, qu’il suit à environ 30 mètres à travers la campagne. Tout en marchant, Priser se pose des questions sur son avenir, et se demande s’il sera un jour obligé d’utiliser le pistolet et le coup-de-poing américain que Jules lui avait remis la veille… Après une marche de trois ou quatre heures, les deux hommes approchent de La Louvière et le prêtre indique à l’aviateur de marcher cette fois à ses côtés de manière à ne pas éveiller les soupçons des nombreux soldats allemands se déplaçant dans la ville. Priser suit le prêtre lorsqu’il entre dans un magasin de photos et, sans faire attention aux deux soldats allemands en train d’acheter des films, le mène vers une pièce à l’arrière puis vers un appartement à l’étage où loge un policier… On lui indique que ce sera sa nouvelle cachette, provisoire cependant car le policier, dans un anglais hésitant, lui dit qu’il n’y restera qu’une nuit.
En effet, le lendemain, le policier le mène à quelques blocs de là vers la maison d’un instituteur où on le loge dans une chambre d’appoint, avec la consigne comme toujours, de ne pas se montrer, la peur étant moins des allemands que de voisins délateurs. L’instituteur parle bien l’anglais et lui apprend que le plan "Espagne" pourrait bien ne pas se réaliser et que l’on cherche des solutions.
Une semaine après son arrivée à La Louvière, un autre policier, Paul COTON, vient le chercher pour le mener à pied vers une ferme à Gouy-lez-Piéton (chez les FAUCONNIER ?) où, après un repas, on lui montre la chambre à l’étage. Hormis les moments «repas» et peu de courtes sorties dans le jardin le soir, Priser y restera cloîtré pendant une dizaine de jours.
Il quitte cet abri, guidé à nouveau par Paul COTON, pour une chambre d’amis chez un docteur et son épouse à Chapelle-lez-Herlaimont. Le couple a deux enfants, un garçon de dix ans et une fille de douze et cela inquiète Priser car Jules lui avait dit que beaucoup d’hébergeurs et d’évadés s’étaient fait arrêter suite à des indiscrétions enfantines, principalement à l’école. Après quelques jours, il est cependant rassuré, mais comme il n’a pas de nouvelles quant à son départ vers le Sud, il commence à échafauder un plan pour se débrouiller tout seul. Ses craintes de devoir rester caché en Belgique jusqu’à la fin de la guerre sont renforcées lorsqu’il reçoit la visite d’un tailleur qui adapte à sa taille de vieux vêtements pouvant le faire passer pour un véritable ouvrier belge. Après qu’on lui ait fait une coupe de cheveux dans la cuisine, il pense que la meilleure chose à faire est de tenter l’aventure tout seul vers l’Espagne.
Avant qu’il puisse en débattre avec le médecin, celui-ci lui dit de se préparer à changer de cachette le lendemain matin. La matinée se passe et ce n’est que l’après-midi que se présente un policier bruxellois en civil, Maurice DE VROOM, qui lui dit devoir l’emmener à Bruxelles pour vérification d’identité, un crime ayant été commis par quelqu’un lui ressemblant. Très inquiet et pressentant le pire dès que son identité réelle serait connue, il suit DE VROOM jusqu’à la gare où ils prennent des tickets pour la capitale. Ce n’est que quand ils sont assis seuls dans un compartiment que DE VROOM lui confie qu’il est membre de la Résistance et enquêteur et que la ruse avait été imaginée pour le faire voyager plus facilement.
Arrivés à Bruxelles, ils marchent environ une demi-heure jusqu’à une maison où DE VROOM échange quelques mots avec une dame avant de souhaiter bonne chance à l’aviateur et de s’en aller. La dame fait entrer Priser dans la maison, lui prépare un repas et lui apprend par la suite que la maison appartient au médecin du Roi et qu’il n’y resterait qu’une seule nuit. Elle lui indique une chambre au troisième étage où il s’endort rapidement.
Dans l’après-midi du lendemain, DE VROOM réapparaît et les deux hommes prennent le tram vicinal, bondé de soldats allemands, à destination de la Petite Espinette, sur la route de Waterloo. En s’éloignant de la chaussée, ils marchent une centaine de mètres et atteignent une villa dont DE VROOM lui apprend que c’est la maison de campagne du médecin du Roi. Le policier frappe à la porte, dit quelques mots à Robert, le valet de chambre du docteur, avant de prendre congé de Priser. Robert lui montre sa chambre à l’étage et lui dit que seuls lui, sa femme et une dame âgée et malade, logent dans la maison. Il lui dit aussi d’être très prudent et de ne pas se montrer car la maison voisine est le QG des officiers supérieurs allemands en charge de la conduite des opérations dans le Nord-Ouest de l’Europe et que des habitations voisines servent de baraquements à la troupe.
Peu de temps après son arrivée, la BBC annonce le Débarquement en Normandie et Priser, pensant sa libération proche, abandonne son projet de partir seul vers l’Espagne. Tous les deux jours, Robert et sa femme partent en ville chercher des victuailles et l’aviateur passe son temps à lire des livres en anglais, souvent assis dans une véranda à l’arrière de la maison. Un jour, assoupi là dans un fauteuil, il se réveille et voit un homme à l’extérieur qui le dévisage. Priser reste calme et se dirige vers l’intérieur, tandis que l’homme continue à faire le tour de la maison avant de disparaître. Robert, avisé de l’incident, se demande qui peut bien être cet homme et on décide de ne rien faire et d’attendre.
Quelques jours se passent et l’incident paraît oublié, jusqu’à ce que, au début de juillet, alors qu’il est à nouveau seul dans la maison, Priser voit depuis la fenêtre de la cuisine-cave, un attroupement de plusieurs officiers allemands devant la maison. Il remonte vite dans sa chambre et ne répond pas aux coups répétés frappés à la porte, imaginant le pire. Les coups cessent et il observe sept officiers retournant à la villa voisine. Avisé dès son retour, Robert, qui avait l’habitude, pour tromper les Allemands, de se faire passer pour un gentil demeuré, décide d’aller demander à côté la raison de la visite et revient en disant qu’en fait, l’Etat-Major allemand envisage d’étendre ses installations et de réquisitionner la maison du médecin dans les deux jours.
Vers midi le lendemain, DE VROOM arrive et guide Priser pendant plus de deux heures vers une fermette à Rhode Saint-Genèse, en bordure de la Forêt de Soignes. Il y est accueilli par Albert ABRASSARD et sa femme Madeleine. ABRASSARD, redresseur d’entreprises de son métier et membre de la Résistance, parle l’anglais et lui indique une pièce à l’arrière qui deviendra sa nouvelle cachette. L’environnement est tranquille et Priser peut se dégourdir les jambes dans la forêt.
Thérèse VERBIEST, épouse de Lucien CLAERT (aviateur belge évadé) au 233 Avenue Henri Conscience à Evere a été agent de Michelli pour Comète. Elle vient souvent le visiter à Rhode Saint-Genèse, et sait par EVA qu'il vaut mieux le laisser là en attendant la libération.
Lors d’une de ces promenades, il rencontre Marcel MONTOISEY, le fils du garde forestier et qui, comme beaucoup de jeunes belges, avait été envoyé en Allemagne au travail obligatoire. Evadé une première fois, repris et violemment battu, il avait été renvoyé en Allemagne avant de s’évader à nouveau pour se cacher dans la forêt ici, dans un renfoncement qu’il avait creusé au pied d’un grand arbre.
Lors de raids de plus en plus nombreux sur l’Allemagne, des avions alliés sont abattus dans la région et par mesure de prudence, pour échapper à des patrouilles allemandes à la recherche de parachutistes, Priser va se cacher dans la "cave" de Marcel dans la forêt, y restant parfois jusqu’à trois jours et n’en sortant que pour aller chercher furtivement de la nourriture à la fermette. Un jour, alors qu’il est assis dans la cuisine avec Albert, une vieille Chevrolet arrive et Albert lui dit qu’il y a du travail pour lui. Priser monte dans la voiture qui le mène dans la forêt où il est présenté à un homme fort basané qui se dit être un mitrailleur de B-24 abattu et on demande à Priser de vérifier s’il est bien américain. Après une longue discussion avec l’homme, Priser peut confirmer qu’il doit bien être qui il est. La scène se répète quelques jours plus tard, cette fois avec deux américains.
La nourriture étant rare et Madeleine ne pouvant acheter suffisamment de vivres sans risquer d’éveiller l’attention, on décide de faire bouger Priser. Albert le guide vers une fermette à l’arrière d’un château d’eau à environ trois quarts d’heure de marche et où habitent une dame d’âge moyen et son frère. Ce dernier (BERCKMAN ?), membre actif de la Résistance, ne passait qu’une ou deux fois par semaine à la maison. Priser s’ennuie la plupart du temps car il ne peut sortir comme à Rhode et les communications sont compliquées vu la barrière des langues. Il écoute la BBC et suit la progression des troupes alliées.
Le matin du 3 septembre 1944, il voit à travers la fenêtre des P-47 en opération de mitraillage sur un carrefour à environ 1 km et comprend que les troupes au sol ne doivent pas être loin. Dans l’après midi, Marcel lui apprend que les troupes britanniques sont en route vers Bruxelles et lui demande de l’accompagner pour aller arrêter un collaborateur notoire pour le remettre à la Résistance. La mission réalisée, ils marchent sur une chaussée, encombrée de soldats allemands en déroute et arrivent à la route principale où un MP britannique règle la circulation des véhicules, militaires et civils, ainsi que des colonnes de prisonniers allemands.
Fort ému, Priser prend congé de Marcel et demande au MP comment il pourrait rejoindre Bruxelles. Il n’y a pas de véhicules prévus pour cela et la seule possibilité est qu’il attende que le MP soit relevé et puisse le conduire à moto. Ils atteignent Bruxelles en liesse et ce n’est que vers minuit que les deux hommes arrivent au QG britannique où Priser dort sur une paillasse, sans avoir mangé.
Le lendemain, un officier britannique le conduit à travers Bruxelles, toujours en fête, pour le mener vers un grand parc où sont rassemblés une soixantaine d’autres évadés, quelques américains parmi eux.
De Bruxelles, les évadés sont conduits en camion pour un voyage de deux jours jusqu’en Normandie et le 9 septembre, Bob Priser monte à bord d’un C-47 qui le ramène en Angleterre.
Il avait épousé Jill, une anglaise, le 25 décembre 1943 et lors d’une visite en 1993, le couple fut invité en Belgique par Jules ROUSSEAU. Ils purent ainsi rencontrer certains de ceux qui l’avaient aidé, de même qu’apprendre le sort de quelques autres. Il apprit que les Allemands avaient trouvé sa veste de cuir chez la fermière qui lui avait donné le manteau et le béret et que cette dame, malgré la torture, ne dévoila rien à son sujet. Il put s’entretenir avec le petit-fils de l’un des fermiers moustachus et apprit que l’instituteur de La Louvière avait été trahi et fusillé par les Allemands. Jules lui dit que peu après que Priser ait quitté son moulin, lui et son épouse furent également torturés mais ne dirent rien. Ils furent libérés alors que les troupes alliées avançaient vers Ecaussines.
Les reproductions des faux papiers de Bob Priser proviennent du livre cité ci-dessus.
Priser
Fausse carte d'identité de Priser à Rhode-Saint-Genèse, et ses faux papiers de travail.
Priser

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