Aviateurs alliés passés par Comète via les Pyrénées


N° 025
Section A
IndividuNom/Matricule : William Richard GRIFFITHS /1212794
Adresse : Mount Pleasant, Barmouth, Merioneth, Pays de Galles
Naissance/Décès :
Unité : RAF Bomber Command 61 Squadron
Grade : Sgt
Fonction : Mitrailleur arrière
Zone d'atterrissage : Plancenoit / Genappe (Brabant wallon)
grif1     grif2    photos reçues de son neveu Gwynn Griffiths
et de Greg Delbrouck
  
AvionType : Avro LANCASTER Mk.1
N° série : R5613
Immatriculation/Nom : QR-B
Abattu : la nuit du 02 au 03 juin 1942 lors d’une mission sur Essen, par un chasseur du 5./NJG 1 (Ofw Fritz Schelwat)
Localisation : écrasé à La Hulpe (Brabant wallon)
Avro Lancaster
Action de ComèteRéception : Légion Belge (Armée Secrète)
Interrogatoire :
Hébergeurs : FLAMENT, BERGER, DELAIDE, VAN DURME, MONDO, SERVAIS, COACHE, SAN VICENTE
Guides nationaux : VAN DURME, COLLE
Guide international : P. VAN LIER et G. d'OULTREMONT, A. DE JONGH
Durée : 5 semaines
Passage des Pyrénées : le 07 juillet 1942
Informations complémentaires : Rapport d’évasion SPG 3309 / 793
Le Lancaster décolle de Syerston le 3 juin 1942 à 00h01 et est abattu lors de son vol de retour. il s'écrase à La Hulpe à 02h26. Seul William Griffiths survivra, ses six autres camarades de vol trouvent la mort dans la perte de cet appareil :
Le pilote, P/O Ralph Zdward Clark, le copilote (néozélandais) Sgt Stanley Holmes Lincoln, le navigateur Sgt Edward Ernest Patchett, le radio/mitrailleur F/Sgt Alastair Macnab MacKelvie, le second radio/mitrailleur Sgt Oliver Percy Peswick et le mitrailleur dorsal F/Sgt Norman Rhodes Hartley. Les restes de ce dernier ne seront jamais retrouvés et le nom du Sergent Hartley figure au Runnymede Memorial dans le Surrey (S.UK). Les cinq autres reposent au cimetière de la ville de Bruxelles à Evere.
William R. Griffiths atterrit dans un champs près de la route de Bruxelles. Il panse sa blessure au bras. Il est dirigé dans un café où il rencontre un Belge qui allait rejoindre l'Angleterre. Il reçoit des chaussures et vont ensuite détruire ou enterrer son équipement. Il est logé en premier lieu la nuit du 02 au 03 chez Jules FLAMENT à Genappe, puis à la ferme BERGER à Plancenoit. Un docteur (Dr Georges Blanpain de la Chaussée de Bruxelles), prévenu par Jules COLLE (fiancé de Joséphine VAN DURME) du 115 Rue de la Station à Waterloo, lui enlève l'éclat de son bras gauche.
Convoyé par Joséphine VAN DURME, institutrice, Il se cache la journée dans une ferme chez Gustave DELAIDE au Roussart à Waterloo pour y loger le 03 juin. Émile DELBROUCK de la Rue Delbar à Waterloo est traducteur. Le 05 juin, il va loger chez Joséphine VAN DURME et sa mère Jeanne PLETINCKX au 288 Chaussée de Bruxelles à Waterloo.
Version de Griffiths : On les conduit en voiture dans une autre ferme à Waterloo. Il y sont abrités 5 à 6 jours, mais doivent déménager à cause d'un voisin rexiste qui les a vus.
Antoine GOETHALS (réseau Clarence) prévient Albert GREINDL (fiche B034). Jules COLLE le mène à pieds vers Bruxelles ; il est instituteur, lieutenant de réserve aux Grenadier et chef local à Waterloo de la Zone IV Secteur Sud de la légion Belge. Ils arrivent de nuit à Bruxelles, le 06 juin. Jules COLLE prend contact et Griffiths est déplacé par un gendarme à l'arrière d'un tandem vers Ixelles, où il reste une semaine au 56 rue Guillaume Stock, chez Octave MONDO et Suzanne WATRIN. Leur fille Jacqueline le cite comme amené et repris par le Dr GOETHALS.
Mention ici : Après une rafle de la Gestapo le 3 novembre 1943 dans la cache au château d'eau à Waterloo, Jules COLLE et Joséphine VAN DURME tentent de rejoindre Bruxelle. Joséphine est capturée à Bruxelles (comme Jules COLLE vraisemblablement). Après un passage par la prison de St Gilles, ils seront envoyés tous deux en camps en Allemagne, lui après un passage à Breendonck). Elle en reviendra tandis que Jules COLLE et Joseph POELAERT, du même Groupe, seront fusillés le 30 septembre 1944 à Poppenweiler.
"Melle MITCHELL" (Peggy VAN LIER - fiche B029) le conduit alors dans une autre maison, chez un agent opérateur radio, où il retrouve Goldsmith (fiche A027) qui venait d'arriver (le 11 juin ?). Il s'agit de Carl SERVAIS, du 28-30 Rue Stevens Delannoy à Laeken, qui signale un certain W.R. Griffiths chez lui, aux mêmes dates que Goldsmith.
Il quitte Bruxelles pour Paris le 23 juin, guidé par Peggy VAN LIER et un homme (Georges d'OULTREMONT), accompagné de Goldsmith, Collins (fiche A026) et un sergent polonais, Marian Zawodny (fiche A031). Ils achètent des tickets en France (Valenciennes ?) et achètent des suppléments pour Paris en cours de route. Le groupe voyage en 1ère classe dans un compartiment réservé. Frédéric DE JONGH les y attend en gare du Nordet prend avec lui Goldsmith et Collins pour les conduire chez le Capt Léon VIOLETTE  et Béatrice CRANE, 2, rue Emile Dequen à Vincennes, tandis que René COACHE (fiche B033) emmène chez lui Griffiths et le polonais pour six jours. Après quatre jours, ils sont rejoints par deux soldats du Argyll & Sutherland : "Jimmie et William"  James Goldie et William MacFarlane (fiche A036 et fiche A040), capturés sur la Somme et évadés d'un Stalag en Allemagne. Griffiths et Czekalski vont alors dans le quartier du Château de Vincennes, "au QG de l'organisation à Paris" (probablement chez Frédéric De Jongh à Saint-Maur-des-Fossés, la Villa du 6, avenue des Erables). Ils y rencontrent deux Canadiens (Joseph Angers fiche A030 et  John Watson fiche A032) et un Anglais (probablement Bernard Evans fiche A029) et y revoient William McFarlane.
Le 04 juillet, Andrée DE JONGH et Elvire MORELLE guident Griffiths, Goldsmith, Collins et Waczan Czekalski (fiche A028) de la gare d'Austerlitz à Saint-Jean-de-Luz, à nouveau dans un compartiment réservé en 1ère classe. Ils y arrivent le 05 juillet vers 09 heures. A Bayonne, un Anglais (Albert "Bee" JOHNSON) et deux jeunes femmes montent à bord du train. Ils guident Collins et Czekalski par les guichets, tandis que Griffiths et Goldsmith sortent par les toilettes et une sortie de service. Le groupe loge une nuit et un jour dans un flat, chez Ambrosio SAN VICENTE, 7, rue Salagoïty à St Jean de Luz.
Le groupe part le 06 juillet et reste la journée à Urrugne, à la Maison Thomás-Enea, chez Françoise HALZUET épouse IRASTORZA. Ils traversent les Pyrénées avec Dédée (ou Bee Johnson) et deux guides basques, Elvire MORELLE étant immédiatement rentrée à Paris. Dans un village espagnol, ils prennent contact avec le consulat qui les prend le 09 juillet à Vittoria, d'où ils sont conduits à Madrid en voiture.
Il quitte Gibraltar le 21 juillet, et arrive à Gourock le 30 juillet 1942.

mot de remerciement

Mot de remerciement de W.R. Griffiths dans le carnet de Ambrosio San Vicente.
La traduction en anglais de ce texte en gallois nous a été fournies
par Gregory Delbrouck (petit neveu de Joséphine VAN DURME) :
"There is no possible thanks for your kindness. Hopefully we'll meet again someday when we are victorious.
God bless you".


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Photo provenant de son neveu Gwynn Griffiths (nov.18)




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