Aviateurs alliés rassemblés en camps de Comète


N° 094
Section D
IndividuNom/Matricule : Henry C. GRIFFIS / O-809589
Naissance/Décès : le 26 août 1924 en Louisiane / en juin 1974 en Alabama
Adresse : 504 West Jefferson Street, Dallas, Texas
Unité : USAF 100 Bomber Group 418 Bomber Squadron
Grade : Capt
Fonction : navigateur radar
Zone d'atterrissage : atterrissage forcé près de Tilburg, Noord-Brabant, Pays-Bas
AvionType : Boeing B-17G-VE Flying Fortress (Forteresse Volante)
N° série : 42-97564
Immatriculation/Nom :
Abattu : par la Flak le 20 juillet 1944 lors d’une mission sur une raffinerie de pétrole à Merseburg
Localisation : atterrissage forcé vers 12h45 entre Chaam et Baarle-Hertog, au Sud de Tilburg, Noord-Brabant, Pays-Bas
B17 Forteresse Volante
Action de ComèteRéception :
Interrogatoire :
Hébergeurs : PIEDFORT
Guides nationaux : PIEDFORT
Guide international :
Durée : 7 semaines
Camps : Acremont
Informations complémentaires : Le Missing Air Crew Report relatif à la perte de cet appareil : MACR 7414. Rapport d’évasion E&E 2001 (incomplet).
L’appareil guidait la formation des 295 B-17 dépêchés par la 3rd Bomb Division pour cette mission, ce qui explique la présence de 12 hommes à bord au lieu des dix habituels.
Juste après le largage des bombes, un coup direct de la Flak atteint l’avion entre le moteur n° 2 et le fuselage, endommageant également l’aile gauche. Heureusement, l’obus n’explose pas, mais l’impact entraîne une perte importante de carburant obligeant l’appareil à quitter la formation, accompagné par des chasseurs d’escorte P-51. Vers 11h, le Capitaine Francis C. Kincannon pose l’appareil dans un champ entre Chaam et Baarle-Hertog et tous les membres de l’équipage le quittent sains et saufs. Avant de s’encourir, les aviateurs détruisent l’équipement secret à bord afin qu’il ne tombe pas entre les mains des Allemands. Après leur départ, des P-51 de l’escorte mitraillent l’avion au sol et le détruisent.
Sept hommes de l’équipage seront fait prisonniers, les cinq autres s’évadent : Griffis et le Capitaine Robert E. Nance (fiche D304), bombardier ; le Lt Louis H. Abromowitz (fiche D305) 1er navigateur ; le 1st Lt George E. Bonitz (fiche D306), 2e navigateur ; le S/Sgt Daniel M. Cargile (fiche D033) mitrailleur latéral gauche.
Après avoir enterré leur parachute, harnais et Mae West dans un champ, Cargile et Griffis font équipe et courent vers un bois qu’ils aperçoivent à environ 3 km. L’arrivée d’une patrouille allemande à vélo les contraint à se cacher dans un fossé et à se couvrir d’herbe et de feuillage. Ils restent cachés là pendant 12 heures et assistent au mitraillage des alentours par des avions allemands. Malgré la présence de sentinelles postées tout autour, profitant de l’obscurité, ils parviennent à franchir le cordon et commencent à marcher vers le Sud-Ouest. Le lendemain, 21 juillet, ils traversent champs et bois et vers 17h00 rencontrent un fermier à vélo auquel ils déclarent être des aviateurs américains. Le fermier leur procure des vêtements civils qu’ils endossent par dessus leur combinaison de vol, il leur donne à manger et ils passent la nuit dans une meule de foin sur son champ. Le 22, ils marchent jusqu’à Turnhout, qu’ils traversent et, aux abords de Lille, un fermier leur propose de l’aide et les fait rencontrer un homme parlant anglais. A partir de ce moment, l’évasion des deux hommes est organisée.
Cet homme est probablement Antoon NEELS, le beau-frère de Karel PIEDFORT qui les loge chez lui au 7 Veenzijde à Gierle du 7 au 13 août, avant de les remettre à des résistants de la Witte Brigade-Fidelio.
Dans son rapport d’évasion, Griffis renseigne qu’il n’a jamais eu connaissance de l’identité de ses différents helpers. Comme Cargile, Griffis se retrouve dans un camp Marathon dans les Ardennes (Acremont), d’où ils seront libérés par des troupes américaines. Griffis retourne en Angleterre le 11 septembre où il est interrogé pour l’élaboration de son rapport d’évasion.

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